Vincent Gérard : « Je n’ai jamais été une évidence pour personne »

A 37 ans, il a mis un terme à une carrière riche d’éclats, d’ombres et de lumières, de combats menés, souvent avec une passion dévorante.

La défaite de l’équipe de France masculine en quart de finale des JO de Paris 2024 face à l’Allemagne aura été sa dernière danse.

Vincent Gérard arrête et sa gouaille, ses emportements, ses convictions surtout manquent déjà.

En juin dernier, juste avant son entrée en préparation Olympique, nous avons eu l’opportunité d’échanger avec lui. On a parlé de handball bien sûr, de carrière, d’arbitrage, de liberté de pensée, de clubs…

« Etre malaimé, c’est pas cool, personne n’a envie de ça. Ma génération a vécu l’émergence des réseaux sociaux, j’en ai fait les frais. J’ai l’impression d’avoir réalisé une belle carrière, une grande carrière si l’on considère que je suis l’un des rares joueurs à avoir gagné toutes les compétitions, et j’ai l’impression que l’on n’a pas toujours, justement, respecté cette carrière à sa juste valeur, que quelques parties mal maîtrisées effacent tout le reste.»

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